dimanche 1 novembre 2015

Douceur


Tina Guo
@Tinaguo
"Winter Star"





J'aimerai te couvrir de cette douceur
Celle qui me fait tienne,
Indispensable m'es-tu devenu.
Mon ultime, au plus loin, 
Mais jamais autant touchée je n'ai été,
Si justement,
Au plus près de celle que je suis, 
Tu t'es glissé entre mes sens,
Pour me parer de ton être,
Entièrement,
Tu es devenu mien,
Sans retenue aucune,
Nos deux essences
ne sont qu'unité.
Celle que nous attendons de sceller,
Dans une beauté aussi imparfaite 
Que le sont nos possibles.
C'est en cela que nous, sera notre 
Bonheur de partager ce qui nous fait.
Il m'appartient de prendre soin 
De ce que la vie m'offre aujourd'hui.

Tu sais si justement 
Trouver les mots pour me rassurer.
Personne jamais ne m'a tant considérée,
Avec respect, amour et bonté.
Je suis touchée,
La femme en moi est éblouie
Par ce qui s'anime autour d'elle,
Toi... 
Tu es venu crier tes mots
En ce jour inattendu.
Ta force, ta conviction
M'ont ouvert les yeux.
Depuis je les écarquille au gré 
De mon coeur
Qui ne cesse de s'affoler au son de ta voix,
De tes mots, de ton attention.

J'aimerai tant de douceur pour toi.
Je ne peux crier plus fort
Ce qui submerge mon existence,
Tant on me prendrait pour 
Celle qui, une fois de plus, se disperse.
Je sais intimement
Que tu es celui qui fait la différence,
Celui que j'espérais depuis tout ce temps.
L'attendu tu as été,
L'arrivée fut fracassante...
Je t'accueille en mon sein,
Viens là, te poser 
Dans mes bras,
Ma douceur en gage de
Ce qui se fait de si précieux ;
L'exaltation d'un apaisement,
D'une sérénité,
D'un lieu sécure,
Où toi et moi nous jouirons
De toute cette confusion enivrante
Qui transpire de nos pores,
Explosant ensemble,
Dans une fougue débordante.

Je te sais contenant,
Tu as toute ma confiance.
Je te sais suffisamment fort
Pour assurer ma descente
Et accueillir à ton tour
Mon évidence entre tes mains.
Je me poserai là,
Près de toi,
Nos deux corps en émois,
Au son de nos soupirs 
Rappelant la force de notre unité.
Je nous souhaite tant de douceur
Que ce cocon sera notre antre,
Celui qui conjointement
Nous permettra de nous ouvrir
A ce que l'un et l'autre 
Avons à partager.
Merci d'être celui-ci
Tu es beau...
Ton âme appelle la mienne,
J' en suis si heureuse.
Ce bonheur me berce 
Dans ce qui fait 
Ta douceur.

Cello


                            






"Je ne peux pas crier tout cela
Ils me prennent pour une folle
Peut-être toi aussi,
Je me sens bâillonnée
Ils pensent que je t'idéalise
Je ressens des choses si fortes 
Que je ne peux pas me tromper.

Je n'ai pas besoin de réponse.
Ta réponse je l'ai tous les jours
Avec tes mots pour moi, 
Tes pensées, tes attentions,
Le temps que tu me consacres
Le respect que tu me poses

Je n'ai pas besoin de tes mots
Tu respires tant,
Ce que tu ne peux pas écrire là,
Et c'est enivrant, 
Je me saoule de toi, 
Je plane, j'en pleure,
Car ce ne sont là que des mots
Des sensations, des émotions
Partagés au travers d'une voix, 
D'un écran.

Je t'ai dit, 
Reste tranquille.
Mes mots n'appellent pas les tiens
Ils ne sont là que pour te caresser,
Et se substituer,
A mes mains qui ne le peuvent pas.
Reste tranquille
Je t'ai lu 
Et entendu... "


Ton E...



               






mardi 6 octobre 2015

Je suis borderline




(clique sur le lien)


Il n'est pas plus simple que de lire et comprendre ce témoignage quand on vit soi-même ce trouble du comportement limite dit trouble borderline.

Non, je ne suis pas folle, et je n'ai pas choisi d'aller mal dans ma vie d'adulte. 
Non, il ne suffit pas juste de tourner la page sur un passé ou cesser de regarder en arrière afin de se projeter dans un futur heureux et ne plus subir ses états qui ne sont que les symptômes d'une maladie. 
Non, un coup de pied aux fesses n'a jamais pu aider qui que ce soit non plus dans la maladie psychique. 

Alors oui, la possibilité d'une vie plus simple est une réalité, mais il faut bien entendre que le médicament seul ne fera pas tout. 
Il faut s'ouvrir à une nouvelle aire de pensée concernant sa vie, ses propres perceptions et les interactions avec l'autre.
C'est un travail de fond, une sorte de rééducation psychique à poser pour enfin se détacher de cette peur de l'abandon qui obnubile notre inconscient.
C'est étrange d'écrire cela, mais c'est vraiment ainsi que je le ressens. 
Je me demande sans cesse si tel ou tel choix n'est pas là pour pallier à mes angoisses d'être jugée et donc de ce fait d'être rejetée.
Et ainsi au final ne plus être au coeur de mes décisions qui ne sont que tributaires d'une maladie.

J'ai trop perdu, et j'ai surtout une responsabilité. Celle d'avoir porté à quatre reprises la vie, et de voir mes enfants ne pas subir à leur tour le poids de la souffrance de leur mère et leurs ancêtres. 
Je veux mettre un terme à cela. Il y a ce qui m'appartient, et il y a leurs propres valises. 

Je sais que je fais partie intégrante d'une famille biologique qui à transmis de générations en générations des conflits, de l'addiction, et certainement de la maladie psychique.
J'ai décidé qu'il n'en serait pas ainsi pour les miens. 
La parole se doit d'être libre afin que chacun d'entre nous évolue aussi richement que possible. 
J'ai décidé cela avec la naissance de ma fille quand un soir à l'évocation de conflits mère-fille récurrents par ma mère biologique, j'ai immédiatement fait le lien avec une parole que j'avais prononcée à mon ancien directeur qui me demandait 10 ans plus tôt, à sa naissance comment cela se passait avec ma puce : " je ne sais pas, lui ai-je dit, je ressens comme une distance, avec mon aîné, cela était fusionnel, ma fille non, elle n'aime pas être bercée, elle réclame qu'on la pose dans son lit, j'ai un sentiment étrange, je sens que dans l'avenir les choses ne seront pas simples avec elle." 
Du transgénérationnel dans toute sa splendeur. 
Quand on sait que ma mère n'a pu garder aucune de ses trois filles auprès d'elle mais à su se poser dans une dimension familiale avec deux garçons, je m'interroge sur mon lien très fusionnel avec mes 3 garçons, et celui si différent petite, avec ma fille.

J'ai donc cette responsabilité de rompre enfin ce schéma, je pensais qu'il ne s'agissait que d'une simple histoire de lien, je sais maintenant qu'il est question de plus...



Pour toi qui lis ce qui n'est pas écrit.


                                          Cello

Le traumatisme laisse des traces génétiques


Les scientifiques ont pu démontrer qu'un traumatisme psychologique dans l’enfance peut laisser une cicatrice génétique chez l’adulte. C’est ce qu’ont découvert une équipe de chercheurs genevois en examinant l’ADN d’adultes souffrants de troubles psychiatriques.

Ainsi une trace biologique laissée met jusqu'à 3 voir 4 générations à s'effacer. 

Il est donc plus que nécessaire de faire suivre les personnes victimes de violences, de conflits ( la guerre par exemple), et d'abandon dès l'enfance pour espérer une possible "guérison". 

Je m'interroge sur mes antécédents familiaux, et sur l'impact de mes ruptures affectives ( 3 jusqu'à l'âge de 4 ans) sur mes enfants. 
Je viens d'expliquer à mon grand, la vigilance requise quant à son propre bien-être, et je suis soulagée de m'ouvrir à mes problématiques afin de rompre ce fil qui m'a été donné en héritage. 

Je me demande sincèrement comment font les enfants abandonnés qui ne connaissent pas leur antécédents... 


EN SAVOIR PLUS

Article du site de l'université de Genève

Article du journal Le Monde


Article sur la psychogénéalogie 
merci Nathalie pour le partage de cet article


LE COIN LECTURE




merci à Audrey pour cette recommandation de lecture



Anne Ancelin Schützenberger, psychothérapeute, groupe-analyste et psychodramatiste de renommée internationale, professeur émérite à l’Université de Nice, créatrice de la psychogénéalogie, est l’auteur de plusieurs best-sellers, dont, Aïe, mes aïeux !,  Sortir du deuil : surmonter son chagrin et réapprendre à vivre, de Ces enfants malades de leurs parents et de Psychogénéalogie. Guérir les blessures familiales et se retrouver soi


Merci Thierry pour cette recommandation de lecture
















dimanche 16 août 2015

Ambivalences



NAKED BLUE
One Hit


J aimerai être dans cette norme
Mon corps me pèse
Mon esprit s'en cache
Mais la réalité me rattrape

Je suis voluptueuse
Je suis excessive
Je suis passionnée 
Je suis expansive 
Je suis "attachiante"
Je m'ancre dans une réalité qu'il m est parfois complexe à assumer, car elle est hors norme.

Pourtant je suis fière de ne ressembler à personne,
D'avoir mon identité spécifique et d'être celle que je suis.
Mais ce corps m' insupporte, mon esprit ne retient qu'un visage,
Celui-ci  sait comment tromper les stéréotypes de beautés qui toisent nos imaginaires.

Je me sens si laide.
Le visage, le charme, l'intelligence ne font pas tout.

Je me sens si laide et ne sais plus comment parvenir à combattre ce qui fait ma maladie.
Pourtant j ai su faire à certains moments de mon histoire 
Pourtant j ai eu cette force pour tendre à ma idéal
Pourtant je sais que le corps n'est pas le plus important,
que mes kilos en moins, mon rapport à l'autre ne changera pas.
Pourtant je sais que grosse ou non je peux charmer.

Mais ce matin mon corps me pèse... 
Personne n'imagine qu'une masse similaire se cache derrière ce visage.
Image tronquée d'une charmeuse d âme.  
Mon corps ne peut pas rivaliser avec ces douces en bikinis.
Sans même les jalouser, je voudrais juste pouvoir être dans la norme. 

Pour ne plus attirer l'oeil. 
Peut être est-ce de cela que j ai peur.

Être trop désirée ou passer inaperçue..




                      Mes extrêmes ambivalences...



                               Pour toi qui lis ce qui n'est pas écrit.

                                                                                                                                                                                                  Cello






samedi 30 mai 2015

Tends-moi les bras







Parce que j'ai mal quand tu me frôles, 
mais que j'ai mal quand t'es pas là...




Comment ne pas penser à toi à l'écoute de ce morceau 
Trois minutes hors temps...

Comment ne pas ressentir ce cri, ce besoin de bras, mais au delà des mots, 
Je retrouve ce que nous avons vécu de si fort de si beau et si douloureux

Ton corps a payé le prix de ta souffrance,
J'entends que tu ne puisses pas laisser revivre ne serait qu'un soubresaut d'émotion
Ton esprit est paisible ainsi...

Je sais que tu reviens de loin.

J'avais besoin de retrouver ce que nous avons partagé de bon, d'authentique, de fusionnel
Ce n'était qu'illusion
Il n'en sera plus jamais question je le sais

Ce que j'ai vécu avec toi est unique
Je ne sais comment passer outre ma douleur de ne plus jamais toucher cela
Comme lors d'un deuil, NOUS est mort,
Et c'est moi qui l'ai tué.

Je porte la responsabilité de cette perte
Une fois de plus, ma difficulté à savoir poser le bon lien est en cause
Double peine.


Ce cri est le mien...


Pour toi qui lis ce qui n'est pas écrit


Cello





samedi 28 mars 2015

A Call At Nausicaa



Un pur moment de bonheur musical, une bouffée d'oxygène qui nous donne envie de respirer tout l'heure EP !
Quelle joie d'écouter ce groupe bordelais, qui j'espère continuera à nous ravir l'âme!



le clip




version acoustique             


I built a house up in the trees

i’ll feed the birds until they’re pleased

then i’ll let them go

we watch the sun until it bleeds

you’re hands are cold ribbons of steel

i won’t let you go

I hope you don’t mind

this is no symphony

take it easy !

Hey darling

we’ve got some love to share

we’ve lot of noise to make

hey we’ve got some love to share !

one day you’ll have enough you’ll go

just feed days until i’m pleased

then i’ll let you go

and in my house up the trees

i’ll feed the birds until they re pleased

then i’ll them go

I hope you don’t mind

this is no symphony

take it easy

Hey darling

we’ve got some love to share

we’ve lot of noise to make

hey we’ve got some love to share !

jeudi 26 mars 2015

Larmes salvatrices

The Piano Guys
Monlight
inspiré de Beethoven



Coule les yeux ma belle,
Coule les yeux.
Tu ne sais même pas pourquoi
Coule tes larmes,
Laisse cette ligne humide fondre ton mascara 
Et marquer d'une trace noire 
Ce visage qu'ils trouvent si beau.

Est-ce pour 
La beauté d'un moment,
La force d'une émotion,
L'intensité impalpable d'une souffrance
Que ce flot humide inonde inlassablement ta peau ?

Pleure, 
Lâche tout 
Laisse jaillir ce torrent 
Libère toi !
Ouvre ces vannes, 
Ne retiens rien !

Même si tu ne sais pas 
Pourquoi,
Pour qui,
Pour toi ?
Pour lui ?
Mais quel lui ?
Pour elle ?
Elle.... 

Oui
Elle...

Alors 
Coule les yeux ma belle !
Il faut en finir et se laver de cette douleur qui n'en finit plus de te salir le corps.

Ce corps qui ne supporte plus tes excès, 
Tes retenues,
Tes pertes,
Tes absences,
Tes folies,
Ton vide. 

Noie toi dans cette eau purifiante 
Et renaît comme d'un baptême 
Libre et rayonnante 
Pleine de ce bienfait qu'offre la vie.

Laisse cette part de toi exploser dans ce bonheur
Sans larmes de mélancolie.
Sans larmes de manque.
Sans larmes de douleur. 

Juste pouvoir s'émouvoir de ce qu'il y a de plus authentique,

La sincérité,
La spontanéité,
La musicalité de ces gens qui te sont si proches, 
Ceux qui t aiment,
Mais aussi ceux que tu ne connais pas.

Émeus-toi ma belle,
Ces larmes sont une offrande
qu'il n'est pas donné à tous de pouvoir laisser exister.

Profites-en. 
Lâche toi.
Ouvre toi. 
Lave toi. 
Lève toi! 

Et marche...

Vole! 
Respire,
Ressent.

Laisse-toi émouvoir par le bon, 
Et ne regarde plus ces blessures 
Qu'elle t'a laissée en héritage. 

Regarde ce que tu es,
Ce qui t a fait !
Vois cette personne que tu es devenue,
Grâce à Elle, 
A ses manques,
A son absence,
A son abandon,
A cette déchirure,
Et vois... 
Tu es juste magnifique !

Tu as le droit de vivre chérie,
Tu as le droit de profiter enfin de cette richesse ma belle.

Personne n'a posé ces mots pour toi quand elle est partie.
Tu ne sais d'ailleurs rien 
d'un baiser, 
d'une larme, 
d'un mot d'amour, 
d'un geste de tendresse à ton égard.

Tu n'avais que 6 mois et tu n'as rien compris. 
Rien, sauf ce manque, ce vide.
Petit être en fusion avec sa mère
En fusion de larmes...

Tu as pris comme vérité que tu n'en valais pas la peine,

La peine de son amour 
La peine de sa raison de vivre 
La peine de ce lien vital pour toi.

La peine a assassiné ton être 
La peine a volé ton estime
Et écrasé par son poids toute confiance en toi.
Tu n'étais qu'un avorton monstrueux dans une vie où ton essentiel ne voulait plus de toi.

Ta conscience a enfui tout cela.
Mais ta vie a subi ce que tes yeux de l'inconscience n'ont pu te montrer.

Alors aujourd'hui, tu sais,
Tu sais que tu n'y étais pour rien.

Il suffisait juste de quelques mots d amour... 

Ces mots, 
Je veux me les graver sur ma peau avec ces larmes 
inodores,
incolores,
invisibles,
mais bien étalées sur ce visage qui se souviendra de cette réalité! 

Oui, tu en vaux la peine ma jolie !
Il y a bien quelque chose de beau sur cette terre pour toi !
Et cela se trouve en toi,
Au plus profond de ton être,
Laisse le grandir.
Ouvre toi à cette nouvelle marque de tendresse,
Celle que tu t'offres à toi même.

Tu as le droit de t'aimer.

Personne ne te volera cela, 
Personne n a de pouvoir sur cela,
Personne,

Y compris Elle...



Pour toi qui lis ce qui n'est pas écrit. 


Cello 


mercredi 25 mars 2015

La main verte.

 
Sonia Wieder Atherton
@swiederatherton

Écrire quand les mots sont manquants
Poser ici ses démons par cette plume invalide 
De peur de se fourvoyer une fois de plus, en se promettant l improbable.

Je suis en jachère 
Cela est porteur d espoir si l on pense à cette terre qui reprend des forces en attendant d être à nouveau fertile
Mais...

...peut être ne suis je qu'en stand-bye?
En attente de jours meilleurs pour une existence pleine d en-VIE 
Porter  la vie en soi pour accoucher de son être. 
Se réaliser.


Être enceinte de sens pour mettre au monde ses propres aspirations, 
les bercer de réalité et vivre enfin.
Grandir.

Comment se détacher d un mécanisme vieux de quarante ans?
Comment oser avancer autrement dans la confiance et la sécurité?
Comment lâcher prise,
S'abandonner quand l abandon a été ancré dans sa chair comme marqué au fer rouge.

La trace est indélébile 
La souffrance saillante quand on s approche avec ce feu. 
Que tu sois amour ou haine,
Tu me brûles comme un soleil et je tombe
Tel Icare.

Approche-toi de moi et je me perds 
Tant ce vide m aspire et retire toute émotion.
Détache-toi de moi et je me noie
Tant ce manque me terrasse et me submerge d'un trop-plein d'émotions.

OSER laisser là ses peurs 
Mais ce sont elles qui font les fondations de mon impensable vie.
Depuis ma naissance elles ont été là à me caresser pour me faire vaciller.  

Laisse moi trouver ma place avec moi 
Laisse moi ce temps pour régler mon passé de fillette blessée 
Je sais que je trouverai mon juste équilibre. 

Ma graine germe
Elle va grandir
Elle pousse en moi 
Tu en seras le témoin 
Je te laisserai m'aider à porter l'arrosoir pour la nourrir.

Confiance et estime de soi sont les deux plants de ce jardin dont il faut prendre soin.

J' apprendrai à lâcher prise avec mes angoisses qui elles ne m'ont jamais abandonnées.
C est peut être cette fidélité qui leur a valu mon inéluctable attachement.

Il est temps que tout cela change ...



Pour toi qui lis ce qui n est pas écrit.

Cello



vendredi 13 février 2015

2015

Le groupe QLAY
My Grief

Ma vie a depuis peu pris un nouveau tournant.
Depuis un long moment je sais que 2015 sera l'année où les bonnes choses arriveraient
Nouveau toit 
Nouveau quartier 
Nouvel objectif 
Nouveaux projets professionnels 
Nouvelle route amoureuse 

Tant qu à changer, changeons tout !
Certains appelleront cela la crise de la cinquantaine, mais je n ai à peine que 9 ans de moins.
Néanmoins il faut l avouer, les renouveaux toutes les décennies sont une récurrente chez moi.

Depuis mai 2012 il y a eu énormément de choses difficiles à surmonter. Entre l'accident de mon dernier, la perte de mon véhicule, mon agression, le décès de mon père , mon hospitalisation et au final bien des difficultés au travail... J ai peu à peu baigné dans une eau de choses négatives qui m ont fait perdre pied et santé. 
Ce qui a été le plus terrible est qu à chaque épreuve passée une autre se présentait. N ayant de ce fait jamais pu remonter la pente suffisamment longtemps pour ne pas m écrouler à nouveau. Une sorte de spirale infernale m'avait enfermée dans son tourbillon et rien ne pouvait me permettre d y échapper, comme une malédiction.
Je suis pourtant très cartésienne. je me suis questionnee sur ce flot de choses maudites qui me frappaient.
La pire des choses à été le harcèlement que j'ai subi dans une autre partie de ma vie, celle qui comptait le plus pour moi. Je ne peux en dire plus, il parait que la liberté d'expression à des limites dans mon pays.
Pourquoi une force tentait-elle à ce point de m abattre? 
Quel sens poser à tout cela ?

Je pourrai m appeler Job, mais ma foi n est pas à éprouver ! 
La seule à retrouver est celle qui s'ancre en moi.

Cet été je me suis faite une promesse :
Prendre soin de moi car j en vaux la peine. 
J'apprendrai à vivre avec mes  états d'angoisses et ma non constance émotionnelle.
Je sais qu'elles font parties de moi 
Je sais qu'elles seront toujours là.
Mais je peux vivre avec sans qu'elles ne deviennent un handicap pour moi.

Pour l instant, la place qu occupait tout cela était bien trop importante.
Je me suis enfermée, je n ai quasi plus eu de vie sociale, la seule possible était derrière un écran tant je devenais phobique à l idée de me confronter à l autre.

J ai perdu estime et confiance en moi.
Peu à peu j ai compris que mon plaisir à me mutiler par les mots n était qu un bien éphémère. Et qu'au final cela me détruisait petit à petit.

Cet été j ai fait un immense pas vers moi.

Et cet automne j ai perdu mon job
Les portes de l enfer se sont ouvertes.
Perdre son toit est la pire des choses quand on ne peut se reloger aisément avec 4 enfants.

J ai imaginé le pire, la rue, la perte de la garde de mes enfants, la mort.

Car évidemment en arriver là est insupportable 

Personne n est préparé à cela.
De toute façon cela n arrive qu' aux autres.

J ai connu ce vertige quand on ne sait de quel côté on va tomber tant le fil sur lequel on marche est fin.

La tétanie ne m' a plus permise de me mobiliser.
J étais totalement paralysée par mes angoisses.
Il n y avait qu un mouvement,
Se laisser partir quelque soit l issue.

Je ne pouvais rien.
Personne ne peut comprendre cela s il n est pas dans ce vécu là.

J ai pu ressortir de cet état mutique, le jour où je savais qu' un logement me serait attribué.

Tout n était pas réglé mais quel soulagement.
Se savoir sans toit est pire que tout.
C est le vital que l on n a plus 
Et la peur de perdre ses enfants est une angoisse terrible pour une mère.

Puis les bonnes nouvelles ont commencé à se poser à mes fenêtres, j ai eu gain de cause pour mon fils à la MDPH, j ai rencontré un homme extraordinaire...

2014 s est achevé et a coupé les ailes à l oiseau de mauvais augure pour permette à l intuition que je porte depuis décembre 2013 de voir le jour.

2015 est l année de mon bonheur!



Pour toi qui lis ce qui n'est pas écrit...

Cello