mardi 2 avril 2013

Rêve d'amour.

Franz LISZT
Liebestraum
1850



C'est la semaine Pascale, il ne pouvait en être autrement.

J'ai mal.


Semaine pourrie, certes,

Semaine sans lui.
Première semaine sur les 240 autres qui m'attendent.
Break... ce serait top pour ma future voiture, mais ce n'est pas de cet espace qu'il s'agit.
J'ai sur un coup de provocation désinvolte, balancé 6 mois à la question " faisons un break"
Arfff! Il a acquiescé, et m'a prise au pied de la lettre.
Rendez vous mi-septembre.

Il n'y aura plus de retrouvailles.


Bon, je ne sais pas à quoi devait servir ce break,

Ces dernières semaines ont été fort délicates,
Ses coups de colères, de jalousies insupportables,
Me rendant responsable sans raison
Que laisse -t- on dire pour la paix des ménages.
Mais cela n'a pas suffit.

Nous n'étions pas en couple, bien.

Nous n'avons certes que batifolé.
Ce qui justifie que l'on me garde bien sous la main.
Mais nous n'étions pas en couple, et nous n'avions que batifolé.
Mais que m'est il passé par la tête de m'attacher ainsi à un homme qui ne voulait pas d'amour?

Ses messages sont tronqués,

Il aime plus qu'il ne veut l'avouer ou le réaliser.
Il vomit de sentiments comme il respire...
Et moi, je ne sais toujours pas pourquoi il ne me manquait pas.

Je n'étais qu'une de plus si banale!

La plus grosse qu'il n'ait jamais touché.
Je sors un peu de l'ordinaire, mais cela ne fait pas mon affaire.
Je n'arrive pas à y croire,
Il a bien poser tant d'autres choses.

Je ne suis pas faite pour lui.

Mais je ne suis faite pour personne.
J'ai cru avoir cette importance à ses yeux.
Je ne peux pas être celle la.
Et tout s'arrête comme cela par texto.
Je devais bien être particulière pour que cela suffise.

Je suis trop mal d'avoir gaspillé mon espoir.

Espoir de compter dans le cœur d'un homme.
Son manque de confiance a fait tout voler en un éclat.

Mais dans ce cas je ne veux que plus rien n'existe du tout.

Ce qui n'est pas possible.
Je suis trop en colère de m'avoir fait ce mal.
Il savait, il n'avait pas ce droit.
Certes, je n'ai pas été tendre,
Je ne suis pas rassurante.
J'ai moi même mes failles, et mes besoins.

Je ne suis plus rien dans mon corps

Plus rien, et je ne peux plus rien.
Mon esprit se bat pour ne pas plonger dans le néant
Mes stratégies habituelles sont vaines.
L'oublier,je n'y arrive pas.
Je l'imagine...
Et je ne sais pas quoi imaginer.
Je ne peux plus croire qu'il est aussi mal que moi.
Je pense qu'il est bien là-bas, sans moi.

Songer à notre dernier dimanche où je pensais enfin

que nous allions vivre des instants paisibles dans l'avenir
Est une torture.
Je l'avais contre moi, sa tête sur mon ventre.
Offerte, je l'étais...
La soirée a été folle en retrouvailles.
Nos corps étaient tellement en harmonie que nos esprits se sont fait l'amour.
Et je lui ai dit que là, comme cela; il faudrait toujours qu'il se souvienne que je suis celle là.
Dans mes bras je pensais l'avoir rassuré.
Dans mes bras je pensais l'avoir retrouvé.
Dans mes bras, je pensais être sienne.

Je le lui ai souvent dit " je sais qu'on moins là, je suis tienne"

Baliverne!

La semaine qui a suivi a été pire que tout.

Trahison de cette nuit
Trahison de mon ouverture.
Trahison de ma sincérité.

Comment penser m'ouvrir ainsi, avec tant de fragilité, de craintes, tant à fleur de peau.


Je ne l'avais jamais fait auparavant.


J'ai mal à en crever.


Mes larmes coulent enfin...





Pour toi qui lis ce qui n'est pas écrit...
                                                                     
                                                                            Cello